Erudits locaux - Mme Renée Aurembou - Détours en Bourbonnais

Aller au contenu

Erudits locaux - Mme Renée Aurembou

Erudits locaux

Renée AUREMBOU

Parmi les personnalités remarquables ayant séjournées à Montcombroux, il est en est une dont j'ai eu la connaissance par Mme Beauramier, sa cousine, j'aimerai rendre ici un simple hommage à Mme Renée Aurembou.

Renée Aurembou


Renée Aurembou est native du Bourbonnais. Elle a exercé le métier d'institutrice, avec son mari, dans plusieurs communes de l'Allier. Le couple d'instituteurs, d'avant-garde a fait partie des précurseurs de la méthode Freinet (Célestin Freinet 1896-1966).
Son grand-père François-Xavier Clément habitait Montcombroux au moment de l'essor des Mines de Bert-Montcombroux.
C'est ici qu'elle venait couramment passer quelques vacances chez ses grands-parents à Montcombroux.

C'est sans-doute là, bercée par les récits de son grand-père, elle a trouvé l'inspiration et le don aussi de raconter de belles histoires. Dans les années 1950, elle publie avec succès toute une série de romans pour la jeunesse dans la collection de "La Bibliothèque Rouge & Or", aux éditions G.P.


La Croix des Neiges
Doucette
La rose d'argent
Le chalet des joues roses

Sans conteste, son roman directement inspiré des souvenirs des récits du grand-père François-Xavier est " Xavier bas-rouges ".

Xavier bas-rouges

On y retrouve Xavier enfant, à la Mine, sur fond de révolte anti Napoleon III (les insurgés de 1851), au prise avec l'abbé Besnard à la cure de Combroux (Montcombroux Vieux-Bourg). Certes l'histoire est romancée, quelques noms de lieu ou de personnes sont changés, mais on reconnaît facilement la topographie de la commune et les patronymes locaux.

le curé de Combroux

Le curé Besnard emprunte son personnage à l'Abbé Bonnard (Joseph Bonnard 1800-1878). Il a exercé son sacerdoce à Montcombroux de 1851 à 1875.

Le hameau de Combroux vient de Montcombroux.
La ruelle Sainte-Barbe s'appelle toujours la rue St-Barbe, elle est maintenant goudronnée et n'est plus caillouteuse et remplie d'ornières.
Les patronymes de Dumas, Maridet, Méténier sont courant dans la région.
Renée Aurembou nous fait partager la dure vie d'une famille de mineurs, éprouvée par l'absence du père et le manque d'argent. Xavier obligé d'aller apprenti à la Mine, alors que son père est déporté au bagne de Toulon, accusé d'avoir participé à la conspiration de 1851 contre Napoleon III.

C'est alors de le curé Besnard vient le demander comme domestique (un ch'tit commis) à la cure de Combroux. Intimidé par ce grand curé à la noire soutane et terrorisé par sa jument "la bique", Xavier s'enfuit dans la campagne bourbonnaise. Il est recueilli par des gitans et après quelques péripéties et s'être enrichi des expériences de la vie, il retrouvera sa famille et le pardon du curé et des siens.

Dans les années 1980, Renée Aurembou sous l'impulsion de sa fille Marie-Rose Siboni-Aurembou refait appel à ses souvenirs d'enfance de la Mine et du Bourbonnais. Elle publie " Il était une fois... le Bourbonnais... " aux Editions Jeanne Laffite (Marseille), ainsi la mémoire de cette partie d'enfance est sauvegardée au travers de divers récits relatifs au Bourbonnais.

Il était une fois le Bourbonnais

Mme Renée Aurembou nous a quitté en 2006.

Dernière mise à jour le : samedi 20 janvier 2024
Retourner au contenu